Dans quelle mesure la vague notion de bien-être au travail influe-t-elle concrètement sur les résultats de l’entreprise ?
C’est l’objet d’une étude parue dans la Harvard Business Review (HBR) en février 2012 qui établit un lien direct entre le bien-être individuel, la qualité de vie collective au travail et les performances économiques.
D’après celle-ci, les entreprises qui peuvent se prévaloir des meilleurs résultats en matière de bien-être et de qualité de vie au travail réalisent également des performances économiques supérieures à la moyenne, à savoir :
- +31 % de productivité,
- +37 % d’accroissement de chiffre d’affaires,
- une créativité multipliée par 3.
Par ailleurs, les salariés épanouis au travail ont une efficacité évaluée par leur hiérarchique de 16% supérieure à celle des autres. Un résultat qui se combine avec un épuisement professionnel auto-déclaré inférieur de 125% à celui de leurs pairs.
Les deux grandes composantes de cet épanouissement qui ont été identifiées sont : la vitalité – le sens d’être vivant et passionné -, et la capacité d’apprentissage – la satisfaction qui vient d’obtenir de nouvelles connaissances et compétences -.
Ces jalons posés, comment donc créer une culture d’entreprise favorisant l’épanouissement au travail ? Quatre propositions sont faites :
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Laisser les employés prendre des décisions
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Les aider à partager l’information
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Leur faire des retours
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Luttez contre les incivilités
Ces principes, simples en apparence, devraient faire réfléchir les entreprises à l’intérêt d’investir dans une politique de bien-être au quotidien.
Pour en savoir plus sur ces propositions : http://www.anact.fr/web/actualite
Dans votre article, vous mentionnez deux grandes composantes de l’épanouissement. Selon moi, il faudrait promouvoir l’épanouissement d’un enfant déjà dans l’école maternelle. Voilà pourquoi le choix de celle-ci est tellement importante.